jeudi 27 mai 2010

Le fils de la mariée


Le Pouic a un sens de l'observation très développé. Rien ne lui échappe. Ça il le tient de moi, pas de son père qui semble, lui, avoir le don de ne jamais rien voir, jamais rien entendre.

A la crèche, les dames m'ont dit "il sait tout" (non, je ne lui lis pas Universalis en guise d'histoire du soir) sous-entendu, vous lui montrez n'importe quel chouchou, n'importe quel doudou, il en connait le propriétaire. Test fait sous mes yeux ébahis.

Cet hiver mes bottes et mes Converse n'avaient plus de secrets pour lui.

Quand j'ai déterré les tongs de mon nid à bordel de cave, l'histoire de la corde entre deux ouin-ouin l'a bien intrigué, je me suis plus d'une fois fait écarteler le doigt de pied. Et quand j'ai ressorti les escarpins à cirer pour le mariage, escarpins que je porterai une heure avant de finir pieds nus, l'objet l'a bien intrigué et amusé également.

J'imagine que lorsque je vais porter le serre-tête avec plumes fait sur commande, j'ai intérêt de me le coller à la superglue sur le crâne ou ne jamais associer serre-tête et portage de Pouic, car la poule va bien vite se déplumer!